Pourquoi le portrait?

Pourquoi le portrait?

Pourquoi le portrait?

Je n’ai pas choisi la voie la plus facile, ni la discipline et encore moins le sujet de mes tableaux.  À l’ère d’aujourd’hui, dans le domaine de l’art, on ne réinvente pas un style, mais on le réactualise. On a tous ce désire d’être à la fois unique et ressortir du lot pour montrer aux gens notre vison de l’art et ce, peu importe la discipline et le genre.

Bien avant la photographie, créer un portrait par le dessin, la peinture, ou même, la sculpture fut signe de noblesse, prestige social et hiérarchie. Avant l’apparition technologique des photos et des téléphones intelligents, la royauté offrait un portrait aux futurs époux car bien évidemment, ils se mariaient sans jamais s’être vus. Le portrait a eu plusieurs options de noblesse, un rôle politique où le souverain se doit d’être mis en valeur et ce, même avec des ajouts non fondés.

POURQUOI LE PORTRAIT

Du 17e siècle au 18e siècle, les portraits dégageaient de la prestance, l’ascension des couleurs, la subjectivité du visage, la puissance, un jeu plus léger et une constance de l’élégance des sujets peints.

Avec les années, la transgression des conventions académiques, l’art est devenu sous-thème de l’Art Visuel pour subdiviser les diverses disciplines telles que la sculpture, le théâtre, la littérature qui se distinguèrent davantage pour démontrer aussi leur ascension et leur notoriété.

POURQUOI LE PORTRAIT

Avec mes années d’études et d’expériences artistiques, il y a cette facette de l’art ancestral que je veux ramener à la surface et vous faire connaître sous un œil beaucoup plus actuel. Dans la réalisation de mes tableaux, cette notion du portrait, de créer des personnages avec ou sans référence, m’amène davantage à travailler ma composition et d’offrir la possibilité aux spectateurs de s’évader au sein de leur imaginaire plutôt que de simplement s’arrêter à l’esthétisme et les références des œuvres.

POURQUOI LE PORTRAIT

On peut capter une œuvre selon trois niveaux : Le premier consiste à aimer ou pas la toile lorsqu’on la regarde. Le deuxième résulte de la comparaison, de faire référence à ce que l’on connaît. Finalement, le troisième niveau cible les émotions de l’observateur. Ce dernier est ému ou dégoûté sans comprendre pourquoi. C’est ce troisième niveau que je veux solliciter chez ceux qui se retrouvent devant mes portraits.

Certains écrits révèlent que « l’expérience esthétique fait appel à plusieurs sens simultanément et rares sont les pratiques artistiques qui se développent sans interactions avec d’autres […] », alors mon but à travers le portrait, est d’enlever l’objectivité du dessin pour amener à l’interprétation d’après mes jeux de couleurs et de compositions.

POURQUOI LE PORTRAIT

Je veux capter cette noblesse, la prestance des visages et ce, sous mes thèmes tels que mes Vieux Loups de mer (des hommes et des femmes solitaires usés d’histoires), mes capitaines ainsi que, mes amazones (gens de tête, de guerre et de noblesse).

Être fort ne se résume pas à tenir tête à son adversaire dans les moments contradictoires, mais c’est d’assumer de face, que ces rencontres sont le début de l’acceptation de ses propres opinions.

POURQUOI LE PORTRAIT

Parce que sous ces visages usés de couleurs, d’empâtement et de références ancestrales, résultent une signature artistique… mon style, mes forces.

 

Pourquoi tu peins?

Pourquoi tu peins?

Pourquoi tu peins?

 

Il n’y a pas de chance sans avoir pris un choix. Être dans le milieu de l’art ce n’est pas un travail, mais un mode de vie. L’Art est bien plus présent que nous pouvons lui porter attention. Elle crée des emplois et il en ressort une économie où l’artiste en est le créateur mais très peu le profiteur.

Tous sont déjà allés au musée, payé un billet d’entrée versé à l’institution pour voir des œuvres qui les ont marqués, ou transgressé des conventions académiques. Mais peu ont lu et fait le devoir de connaître la vie des artistes qui leur ont permis de faire une sortie un dimanche en famille.

Rodin devait être concierge pour garder son atelier au sous-sol d’où il réalisait ses œuvres, ce n’est qu’à 45 ans qu’il fût reconnu. Gauguin est mort seul, où son art fût connu qu’après sa mort. Modigliani est mort seul ivre du à des dettes pour vivre.

ALORS POURQUOI TU PEINS?

Naviguer dans le milieu de l’art et ce, à tous les jours, on prend conscience de l’entreprenariat, des heures non comptabilisées ni de son budget, car on en n’aura jamais. Car oui, si nous employons le mot « artiste », il devient un travailleur autonome qui porte tous les chapeaux pour mener ses idées à profit.

Avec le temps, on comprend l’aspect social et tout ce que cela engendre pour avoir « sa place au soleil »; être vu et reconnu dans sa démarche.

ALORS POURQUOI TU PEINS?

J’avais 16 ans quand j’ai posé mon derrière sur mon petit banc sous mon chapiteau extérieur, à exposer mes tableaux dans le vent et la poussière du parc, sous les regards des gens qui cherchaient à comprendre d’où viennent ces portraits sans référence.

Après 16 printemps à trimballer mes tableaux selon de belles ou de moins belles conditions dans des symposiums, galeries, centres culturels, galeries locatives ou louer des espaces de la ville d’ici et d’ailleurs et devoir payer pour être vu ou devoir verser de 10 à 75 % de mes ventes pour rester accroché selon les institutions; il y a toujours en moi cette dévotion de divulguer mon art, selon ma discipline qui est l’art visuel c’est-à-dire la peinture.

ALORS, POURQUOI TU PEINS?

J’habite un 2 et demi dans une maison ancestrale anciennement une galerie d’art où jouait des musiciens et se lisait des lectures de poésie. Je vis dans l’odeur du café, de mon fidèle compagnon canin et de la peinture en permanence. Je ne prie pas la Lune, ne danse pas avec du chanvre dans les mains, ne mange pas de chèvre sacrifiée (je suis végétarienne anyway) et ne boit pas quand je peins. Aucun de ces clichés pour amener à réaliser mes tableaux.

Cela m’a pris 32 ans à assumer ma colère, mon désir d’exprimer ma démarche artistique et mes expériences pour réaliser aujourd’hui qui est CAROLINE.

ALORS POURQUOI TU PEINS?

Chaque parcours d’un artiste est différent, mais tous sont reliés par les mêmes découvertes et apprentissages de sa culture, son histoire sociale et de son patrimoine. Connaître les parcours de l’art selon les divers « courants artistiques » et ce, jusqu’à celui qui est appelé « l’ère actuel ». J’ai choisi d’axer mon œuvre sur la notion du portrait en peinture, au lieu des tangentes actuelles, de l’abstraction, ou de l’art engagé, ou de l’art du propos c’est-à-dire qu’il faut un texte pour comprendre l’œuvre.

Après avoir étudié l’art, le tourisme et l’événementiel, j’ai envi de vous partager ce que mes yeux ont appris par mes études et ma curiosité pour ramener à son importance au point de vue social et politique que simplement à l’aspect décoration ou de remise de cadeau.

C’est par ces textes de mon BLOGUE que j’ai envie de vous faire comprendre mon monde qui maladroitement, se laisse laisser pour compte et moins expliquer dans nos quotidiens. Car l’art est partout soit, par le design de votre tasse de café à la lecture de votre journal, à la réalisation de vos dessins animés à la télévision ou aux lectures pour vous évader, du repas trouvé sur un site d’un chef, à la musique qui orne les silences de votre chez soi… tout est artistiquement réfléchi et créé en fonction de votre personnalité.

Il faut faire un choix où son bonheur ne se résume pas à un choix normal mais plutôt au choix instable qui nous mènera à l’unicité de soi et de son talent, peu importe lequel.

ALORS POURQUOI TU PEINS?

Parce que c’est ma vie.